Rendez-vous à Quibou, au « Pain de mon grand-père » Les cuisiniers 2eme année visitent une boulangerie artisanale

Dans le cadre du Forum de l’insertion, nous nous sommes rendus à Quibou afin de découvrir la boulangerie artisanale de Maëva LEPROVOST, « Le pain de mon grand-père ».

Après l’accueil, elle nous a parlé de son parcours.
Elle vient à la base du milieu agricole.
Elle se revendique d’ailleurs "boulangère paysanne".

En effet, elle cultive elle-même son blé : elle possède 13 hectares, qu’elle cultive en roulement car la terre doit se reposer. Sa production de blé sur 3 hectares lui permet de produire le blé nécessaire à son exploitation.
La moisson se fait à la main, à l’ancienne !

Elle fait faire la farine par un meunier.

Une fois la farine récupérée, elle peut attaquer la fabrication de son pain. Elle utilise (à notre différence) du levain plutôt que de la levure.
Pour l’anecdote, son levain s’appelle comme son grand-père : Gérard !
Elle le considère comme un animal, car elle le nourrit chaque jour (avec de l’eau et de la farine) pour qu’il continue de grandir.

Ce levain va ensuite servir à la préparation du pétrin.
Une fois pétri, le mélange va « pousser » toute la nuit.

Vient l’étape de l’aprêt  : la pâte est placée dans des moules et continue de gonfler au frigo, pendant 4 ou 5 heures.

Dernière étape : la cuisson. Maëva utilise un four à bois « à gueulard », une forme améliorée du four romain. Il mesure 3m60 de profondeur ; elle n’a d’ailleurs qu’une seule pelle qui va au fond du four !
Le four monte à 350°C en 2 heures, et le pain cuit à 290°C.

Nous avons pu déguster une succulente brioche, pleine de saveur avec un léger goût acide venant du levain.

Vous pouvez retrouver « Le pain de mon grand-père »

  • le mardi dès 16h à Quibou,
  • le jeudi au marché de Quibou
  • et à l’épicerie du Square de Saint-Lô.

Le son (enveloppe) de son blé, inutilisé par la boulangère, est à vendre pour les intéressés.

Merci Maëva !